Il était une fois...
Anne vit dans une complète solitude. Elle n'a ni ami, ni famille, et refuse de se lier avec ses collègues de travail. Jusqu'au jour où elle trouve un oiseau, piégé dans son appartement. C'est le début d'une renaissance.
Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'adore aller voir ces petits films dont personne n'a vraiment entendu parler. J'ai l'impression de faire de nouvelles découvertes. Et cette fois-ci, je suis tombée sur une pépite. La mise en scène est sobre, la caméra suit Anne tout le long du film, capte sa détresse, sans pathos, et son évolution. On voit sa solitude, son mal-être. Tout est suggéré, finement et simplement. Peu à peu, on perçoit quel drame elle a vécu, sans comprendre le pourquoi du comment. Mais peu importe, ce que l'on capte est suffisant pour s'attacher à elle. On la voit se débattre, chercher à nouer avec des inconnus, tout en refusant de s'attacher à d'autres. Les scènes avec l'oiseau, symboliques, sont particulièrement touchantes.
J'ai été ravie de voir Sandrine Kimberlain dans un rôle à sa hauteur. Son jeu est pudique, délicat. Les morceaux au piano ajoutent encore à la poésie du film.
En bref...
Un film sensible, tout en finesse, qui dévoile tout le talent de Sandrine Kimberlain.
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