jeudi 29 mars 2012

Cinq séries

Bonjour !!

Il y a quelques jours, j'ai réalisé que je n'avais encore jamais écris de billet sur les séries. Et pourtant, j'en regarde un bon paquet ! Du coup j'ai décidé de me rattraper et de vous présenter cinq séries que je regarde en ce moment et que j'aime particulièrement, pour une raison ou une autre.


C'est l'histoire d'une adolescente, Angela, de ses parents et de leurs problèmes, de ses nouveaux et excentriques amis Rayanne et Ricky, mais aussi de son attirance pour le ténébreux Jordan Catalano.
Cette série ne comporte qu'une saison, diffusée dans les années 1990 et traite d'un sujet qui peut paraître vu et revu, celui de l'adolescence. Et pourtant, cette série est la meilleure que j'ai pu voir sur le sujet : tout est fin, intelligent et surtout réaliste, que ce soit dans les expériences vécues, les relations aux parents et aux autres ou même la violence de tous les sentiments qu'on éprouve à cet âge. J'adore que l'on entende les pensées d'Angela, toujours intelligentes et percutantes et j'adore que les personnages secondaires aient autant d'importance dans la série, y compris les parents qui sont souvent négligés dans ce genre de programme. Pour ceux qui l'ignorent, c'est elle qui a dévoilé Claire Danes et Jared Leto. Bref, si vous ne connaissez pas, courez vous procurer le coffret DVD.


Une série qui traite des contes de fées ne pouvait que m'attirer. Et dès le début, j'ai trouvé le synopsis génial : les personnages de contes de fées faits prisonniers dans une ville de notre monde par la méchante reine de Blanche-Neige. J'ai eu également la joie de retrouver Ginnifer Goodwin, que j'adore, ainsi que Robert Carlyle, fabuleux en Rumplestilskin. Le schéma de la série est calqué sur celui de Lost (normal, ce sont les mêmes scénaristes) : à chaque épisode, nous découvrons le passé de l'un des personnages dans le monde des contes. Il y a un moment où je trouvais que la série tournais un peu en rond, mais elle a su prendre un vrai tournant après Noël et trouver ses marques.


Encore une série sur les contes! Cette fois-ci, c'est un peu différent : Nick, inspecteur de police, découvre qu'il est descendant des célèbres frères Grimm, que les créatures se trouvant dans les contes existent réellement et qu'il est chargé de les combattre. J'ai trouvé ça très original, surtout que j'adore les histoires policières, mais j'avoue avoir eu un peu plus de mal à accrocher que pour Once Upon a Time. Cependant depuis quelques épisodes, une intrigue s'est installée qui donne à la série un aspect très intéressant.


Mad Men, c'est l'histoire de personnages travaillant dans une agence de pub dans les années 60. La série vient de reprendre pour sa 5e saison et je la trouve vraiment sympathique et très bien faite. Elle est très réaliste et c'est plutôt amusant de voir comment les gens vivaient à cette époque, il y a certaines choses d'ailleurs qui choqueraient aujourd'hui. Par contre, j'ai tendance à trouver que les intrigues sont un peu répétitives et j'ai parfois du mal à m'attacher à certains personnages.


Aria, Hannah, Emily et Spencer formaient un groupe soudé avant que leur amie, Alyson, ne soit mystérieusement assassinée un an plus tôt. Alors qu'elles se retrouvent, elles commencent des messages d'une certaine A qui se sert de secrets que seule Alyson connaissait...
J'aime beaucoup les intrigues policières et celle-ci est plutôt sympa à suivre. À côté, les histoires de lycéenne sont un peu moins intéressantes, mais c'est passable. C'est au fur et à mesure des épisodes que la série devient vraiment sympa à regarder, lorsque le mystère s'épaissit. J'ai par contre trouvé que ça traînait parfois en longueur, mais bon, ce sont les séries américaines, la rentabilité avant tout. La raison pour laquelle je voulais vous en parler, c'est parce que le tout dernier épisode de la saison 2 vient d'être diffusé et qu'il est très largement inspiré de Psychose d'Hitchcock. Donc pour ceux qui n'ont pas l'intention de regarder et/ou n'ont pas peur d'être spoilé, cet épisode vaut le coup et n'est pas mal fait du tout.

dimanche 25 mars 2012

Le Ciné du Dimanche (10)

Après s'être enfuie de la secte où elle vivait depuis deux ans, Martha se réfugie chez sa sœur et son beau-frère. Mais alors qu'elle tente de se reconstruire, elle se laisse envahir peu à peu par la peur d'être retrouvée par ses bourreaux et sombre dans la paranoïa.

Lorsque j'ai entendu parler de ce film pour la première fois, j'étais plutôt sceptique. D'abord parce que l'actrice principale était la petite sœur des jumelles Olsen. Mais si, vous savez, celles qui nous ont bombardé d'épouvantables navets il y a quelques années. Du coup j'avais tendance à associer son nom à quelque chose de commercial et ne présentant pas grand intérêt. Il y avait aussi ce titre à rallonge qui ne me plaisait pas vraiment.
Puis, j'ai vu la bande annonce et j'ai été profondément intriguée. Et le film m'a époustouflée. Alors que j'étais incapable de retenir le titre avant, je n'ai plus pu l'oublier ensuite. Martha, Marcy May, Marlene. Trois prénoms qui sont donnés à l'héroïne à différents moment de son histoire, au point qu'elle ne parvient plus à retrouver sa véritable identité. Une héroïne incarnée à merveille par Elizabeth Olsen, qui fait preuve de tout le talent que ses sœurs n'ont jamais eu. Je pense d'ailleurs qu'elle a une belle carrière devant elle. John Hawkes est également impressionnant en gourou manipulateur.
Mais le film ne repose pas uniquement sur ses interprètes, loin de là, mais également sur sa mise en scène. Les flash backs sont extrêmement bien menés et l'univers sectaire, très bien traité : derrière une atmosphère bucolique et de jolies ballades folks se dissimulent la violence parfois crûment montrée et l'emprise du gourou sur ses habitants. Le film touche, met mal à l'aise, mais ne laisse pas indifférent.
Bref, vous l'aurez compris, c'est mon coup de cœur du moment, un très bon film qui va certainement lancer une actrice.







Anders, en cure de désintoxication, sort le temps d'une journée pour se rendre à un entretien d'embauche, une journée durant laquelle il se confronte à ses amis et à sa famille.

J'ai été voir ce film à cause des critiques élogieuses que j'ai pu lire, et malheureusement, il ne m'a qu'à moitié convaincue. La bonne moitié était la beauté des plans dont se dégageait une certaine poésie. J'ai aussi aimé une certaine sobriété qui avait un effet rafraîchissant. Enfin, le jeu des acteurs était irréprochable et l'acteur principal (dont je n'ai pas retenu le nom) arrivait à merveille à jouer de son regard.
Mais c'est tout. À certains moments, Anders a de longues discussions avec ses proches : le contenu était intéressant, mais beaucoup trop long et peu rythmé, si bien que je finissais à chaque fois par décrocher. Ensuite, ce qui m'a le plus déplu, c'est le personnage principal, que j'ai fini par trouver insupportable à force de le voir s'apitoyer sur son sort et ses erreurs. La manière de traiter le sujet m'a déplu aussi : le réalisateur a visiblement voulu faire le portrait d'une génération à la dérive. Sauf que je n'aime pas vraiment ce genre de constat sinistre, comme si tout était perdu d'avance. Ceci dit, vu comme tout le monde a l'air de s'emballer au sujet de ce film, je me dis que j'ai dû louper un truc...







Dans l'Angleterre du XIXe siècle, Arthur Kipps, notaire londonien, est chargé de se rendre dans un petit village afin de régler une succession. Il découvre peu à peu que les enfants des villageois meurent les uns après les autres de manières violentes, morts qui semblent liées au manoir de la défunte.

Je n'ai pas aimé Daniel Radcliffe dans le rôle de Harry Potter, mais j'étais curieuse de voir si cette impression était la bonne où s'il était capable de sortir de ce rôle. Et bien, il l'est : je l'ai trouvé plutôt convaincant dans un rôle plus adulte et peut-être lui correspondant un peu mieux, j'en ai même oublié le sorcier aux lunettes. Et puis j'aime les films à costumes, du coup je me voyais mal passer à côté de celui-là.
L'histoire en elle-même est plutôt intéressante, quoique pas d'une grande originalité : un veuf qui ne s'est toujours pas remis de la mort de sa femme et qui se trouve mêlé à une situation horrifique. Rien de nouveau non plus au pays de l'horreur : un village aussi sinistre que ses habitants et un manoir plus macabre et glauque tu meurs, tellement que même y entrer en plein jour filerait les jetons à n'importe qui, un héros dont le courage vire presque à la stupidité lorsqu'il se met en tête de rester toute la nuit dans un endroit pareil (non mais pourquoi ??). Et puis un tas de jouets flippants, un fantôme terrifiant, tout cela recouvrant une histoire sordide à souhait. Bref que du vu et revu, mais comme on dit, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs confitures et si ce n'est pas original, c'est bien mené et ça marche, je me suis liquéfié de trouille dans mon fauteuil.
J'ai par contre trouvé la résolution de l'intrigue un peu rapide. La fin était plutôt bien sympathique mais sans plus. Ah oui, j'oubliais, il y a Ciaran Hinds dans le film, le Capitaine Wentworth de Persuasion version 1996! Bref, ce n'est pas le film du siècle, mais c'est très sympa et si vous aimez vous faire peur, n'hésitez pas un instant !



Charlotte Brontë, Jane Eyre

L'histoire de Jane Eyre, orpheline pauvre recueillie par sa tante, la froide et cruelle Mrs Reed, qui n'a jamais pu l'aimer. Envoyée à l'institution de Lowood, elle y grandit malgré les difficiles conditions de vie. À l'âge de dix-huit ans, elle est engagée comme gouvernante au manoir de Thornfield, où elle noue un lien étrange et privilégié avec son patron, Mr Rochester. Mais, rapidement, elle pressent que le manoir dissimule bien des secrets...

Il y a bien longtemps que je voulais faire un billet sur ce roman. Car aujourd'hui, je ne viens pas vous parler de n'importe quel livre. Jane Eyre est un roman spécial à mes yeux parce que j'ai le sentiment d'avoir grandi avec. Je l'ai découvert quand j'étais au collège (je devais avoir quatorze ou quinze ans). La première fois que je l'ai lu, je me suis arrêté au moment entre l'arrivée de Jane à Thornfield et sa première rencontre avec Rochester. J'avais trouvé ce passage un peu long et je devais avoir d'autres lectures à faire à ce moment. Puis, quelques semaines plus tard, je l'ai repris, et là, je n'ai plus réussi à le lâcher jusqu'à la fin. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, mais ce roman m'a profondément marquée : sans doute est-ce le caractère de l'héroïne que j'ai toujours rêvé d'avoir, le mystère du manoir, et puis, évidemment, cette fabuleuse histoire d'amour. Du coup, durant toute mon adolescence, au lieu de rêver d'acteurs ou de chanteurs comme mes copines, je rêvais d'Edward Rochester qui était à mes yeux une sorte d'idéal masculin.
Je l'ai relu de très nombreuses fois et à chaque fois ma lecture a été un peu différente de la précédente, que ce soit au niveau des passages que j'apprécie, de ma vision de l'histoire ou des personnages. Cette fois-ci, il m'a semblé avoir moins ri que lors de ma première relecture et être plus touchée par l'horreur de la situation dans laquelle se trouve Jane à certains moments. Mais comme toujours, mon petit cœur s'est emballé à la fin.
Sans exagération, ce roman est un peu le roman de ma vie, celui que je relirai sans doute encore beaucoup pour y trouver à chaque fois des choses différentes. D'ailleurs, j'ai toujours gardé la même édition de poche, un peu (beaucoup!) défraîchie, mais à laquelle je tiens énormément. Et à tous ceux qui ne l'ont pas lu, je ne peux que vous y encourager et je vous envie d'avoir la perspective de le découvrir !

jeudi 15 mars 2012

Jane Austen, Persuasion


A l'âge de vingt-sept ans, la douce et modeste Anne Elliot vit avec une sœur qui la méprise et son père, un baronnet qui voue une admiration particulière à sa personne. Lors d'un séjour chez sa seconde sœur, Mary, sa route croise celle du Capitaine Wentworth, homme qu'elle avait aimé autrefois, mais que son entourage l'avait persuadée de refuser à cause de son manque de fortune. Désormais riche, il éprouve toujours du ressentiment à son égard, tandis qu'elle tente de se résigner à le voir en choisir une autre. Et pourtant, de part et d'autre, des sentiments vont finir par resurgir.

Persuasion est, avec Mansfield Park, mon roman favori de Jane Austen. Le relire a été pour moi un véritable plaisir. Je trouve que c'est son œuvre la plus profonde, la plus réfléchie, la plus mature aussi. C'est d'ailleurs la seule où on a autant accès aux émotions et pensées du personnage. Anne est au centre du récit et elle est décrite avec une finesse incroyable. Mais ce n'est pas pour autant que l'auteur a renoncé à son talent pour souligner avec ironie les petits travers de ses personnages. Ainsi, Anne se retrouve affublée d'une famille haute en couleur et absolument épouvantable. Sir Walter me fais toujours autant rire à chacune de ses répliques, de même pour Mary dont les caprices sont extrêmement drôles.
Et surtout, Persuasion est le récit de cette fabuleuse histoire d'amour, sans doute la plus belle de toute l’œuvre de Jane Austen (selon moi en tout cas). Et cette lettre, cette lettre sublime que le Capitaine Wentworth écrit à Anne à la fin de l'histoire et qui change la donne. D'ailleurs, je ne résiste pas, je vous la mets, juste pour le plaisir :

"I can listen no longer in silence. I must speak to you by such means as are within my reach. You pierce my soul. I am half agony, half hope. Tell me not that I am too late, that such precious feelings are gone for ever. I offer myself to you again with a heart even more your own than when you almost broke it, eight years and a half ago. Dare not say that man forgets sooner than woman, that his love has an earlier death. I have loved none but you. Unjust I may have been, weak and resentful I have been, but never inconstant. You alone have brought me to Bath. For you alone, I think and plan. Have you not seen this? Can you fail to have understood my wishes? I had not waited even these ten days, could I have read your feelings, as I think you must have penetrated mine. I can hardly write. I am every instant hearing something which overpowers me. You sink your voice, but I can distinguish the tones of that voice when they would be lost on others. Too good, too excellent creature! You do us justice, indeed. You do believe that there is true attachment and constancy among men. Believe it to be most fervent, most undeviating, in

F. W.

I must go, uncertain of my fate; but I shall return hither, or follow your party, as soon as possible. A word, a look, will be enough to decide whether I enter your father's house this evening or never."


Sur ce, bonne soirée à tous !

mercredi 7 mars 2012

Challenge Beaux Livres

Bonjour à tous !

Les vacances sont terminées, je vais pouvoir poster mes billets à un rythme un peu plus normal. Mais bon, étant donné que je suis en pleine écriture de mon mémoire, je risque d'être plutôt occupée jusque début juin.

N'empêche, je suis ultra en retard sur tous les billets que j'avais prévu de poster. En commençant par un challenge proposé par Eiluned, le challenge Beaux Livres. Le principe ? Lire de beaux ouvrages illustrés sur au moins deux années. J'adore les grands livres avec de belles illustrations, et c'est pour moi l'occasion d'en découvrir de nouveaux. Ce genre d'ouvrages étant assez onéreux, je me suis pour le moment inscrite dans la seconde catégorie, Amoureux de la beauté, quitte à changer par la suite.

Je vous mets en prime le joli logo : 


Bonne soirée !