dimanche 5 février 2012

Brock Clarke, Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre



Bonsoir tout le monde !
Ça fait une semaine que je n'ai rien posté sur le blog. Alors que j'ai lu pourtant. J'ai même de quoi faire trois billets au moins. Et en plus j'avais du temps. Je crois que mon rythme de publication est un bon baromètre pour mesurer mon humeur. Et vu que je suis plutôt sensible aux températures, avec cette vague de froid, mon moral a plutôt tendance à dégringoler rapidement...
Heureusement, il neige ! Et s'il y a bien un truc qui me met de bonne humeur en hiver, c'est la neige. Ça évoque toujours des souvenirs chez moi, sans compter la beauté que ça apporte à mon environnement quotidien. Bon, d'accord, ça va être la galère demain pour les transports, mais tant pis !

Pour en revenir au billet d'aujourd'hui, pour une fois, je ne parle pas de ciné le dimanche, tout simplement parce que je n'y suis pas allée cette semaine. Du coup je le remplace par la critique d'un livre que j'ai vraiment beaucoup aimé.



Il était une fois...
Après avoir passé dix ans en prison pour avoir incendié la maison d'Emily Dickinson et tué deux personnes, Sam Pulsifer retourne vivre chez ses parents. Malheureusement, ceux-ci lui font rapidement sentir qu'il n'est plus le bienvenu. Il part alors étudier à l'université, y rencontre celle qui sera sa femme et avec qui il aura deux enfants. Après quelques années de cette vie bien rangée, voilà que le passé le rattrape, sous la forme du fils du couple tué dans l'incendie, bien décidé à ruiner sa vie.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'ai découvert ce roman en lisant la critique qu'en a faite Eiluned, et qui m'a donné très envie de le lire. Et je n'ai pas été du tout déçue, bien au contraire : il est aussi farfelue et loufoque que je m'y attendais. Le héros est un personnage totalement hors du commun, avec une vision très personnelle du monde qui l'entoure et des réflexions parfois complètement décalées. Tout au long de sa route, il rencontre des personnages dingues, hauts en couleur, étranges, bref, bien en cohérence avec tout ce petit monde. J'ai beaucoup aimé aussi découvrir peu à peu la relation qu'il entretient avec ses parents tout au long du roman : l'impact des histoires de sa mère sur sa vie, les secrets si bien gardés, le rapport de cette famille aux livres... Car c'est un livre où on parle beaucoup de livres. Ce qui est l'une des choses que j'ai adoré. C'est drôle, tendre, cruel aussi par moments, une véritable aventure en à peine 500 pages.

En bref...
Un roman original comme il y en a peu, loufoque, fantaisiste, qui m'a donné envie de découvrir un peu plus les écrivains qu'il cite. Un véritable coup de cœur ! Je remercie Eiluned, sans qui je ne me serais sans doute par arrêtée sur ce roman.  

4 commentaires:

  1. Ah je suis ravie de t'avoir donné envie de le lire :)
    C'est vrai qu'il y a peu de romans comme celui là, j'en garde un excellent souvenir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, et d'ailleurs j'ai bien envie de me pencher sur d'autres romans de l'auteur...

      Supprimer
  2. Eiluned t'a donné envie de le lire et *toi* tu m'as donné envie de le lire. Et quelle chance : il est en rayon à ma biblio !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'en suis ravie, j'espère vraiment qu'il te plaira :)

      Supprimer