samedi 19 novembre 2011

Marie Desplechin, Verte


Je sais, une fois de plus, le temps est long entre deux billets. Mais rassurez-vous, niveau lectures je n'ai pas été inactive et il y en a plusieurs dont je vais vous parler petit à petit. Il s'agit dans l'ensemble de lectures pour mes cours, et donc de littérature de jeunesse. Aujourd'hui j'ai eu envie d'écrire sur Verte de Marie Desplechin. À la base il s'agissait de nourrir mon mémoire mais j'ai choisi de changer de sujet quand j'ai appris qu'il avait déjà été traité l'an dernier. Du coup j'en ai un autre, qui me plaît tout autant, voire beaucoup plus (je vous en parle prochainement).

Il était une fois...
Verte est une petite fille polie, gentille et qui a la tête sur les épaules. Tout serait au mieux dans le meilleur des mondes si elle n'était pas née dans une famille de sorcières. Ainsi, tout comme sa mère et sa grand-mère, la voilà destinée à se retrouver encombrer de pouvoirs magiques, dont elle ne veut bien sûr absolument pas. Comme si elle avait le choix...

Un peu, beaucoup, passionnément ?
La première fois que j'ai lu Verte, je devais avoir à peu près le même âge que l'héroïne, ce qui fait que je m'étais sentie proche d'elle. Car il ne s'agit pas que d'une histoire de sorcières mais plutôt de transmission familiale. Les personnages, malgré leurs pouvoirs et leurs prénoms improbables (la grand-mère s'appelle Anastabotte, ça ne s'invente pas !) sont relativement normaux et rencontrent des situations dans lesquelles on peut se reconnaître, comme la fille qui s'affranchit de sa mère, la mère qui rencontre des difficultés dans ce rôle, etc.
Malgré que les années aient passé (coup de vieux, bonjour!), j'ai retrouvé avec plaisir ce livre qui est vraiment très agréable. Comme je l'ai déjà dit pour La dame en Blanc, j'adore la narration multiple, ça permet de voir l'histoire de différentes manières.

En bref...
Un roman qui me rappelle toujours des souvenirs et que j'ai relu avec beaucoup de plaisir et de nostalgie.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire