dimanche 26 février 2012

Le Ciné du Dimanche (9)

Bonsoir !!

Ça fait un moment que je n'avais plus posté. Ils faut dire que je bosse de plus en plus sur mon mémoire, du coup, je suis obligée d'espacée mes billets. Mais bon, là ça commence à faire vraiment longtemps, y compris pour cette rubrique.



Il était une fois...
Henry Barthes est professeur remplaçant dans un lycée difficile de New York. La raison de son succès auprès de ses élèves ? Le détachement. En effet, il s'efforce de tout mettre à distance. Mais son travail dans cet établissement, ainsi que sa rencontre avec une jeune prostituée, Erica, vont le contraindre à reconsidérer sa vision de la vie.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Moi qui me prépare à être enseignante (même si ce n'est pas au lycée), j'ai été extrêmement touchée par ce film. J'ai aimé qu'il ne se centre pas uniquement sur le personnage principal, mais aussi sur l'ensemble de l'équipe enseignante, leurs doutes, leurs incertitudes mais aussi leurs espoirs. Il se centre un peu moins sur les élèves, à part une surtout, un personnage que j'ai trouvé touchant d'ailleurs. De ce point de vue, le film a su rendre à merveille la complexité de cet univers. Et puis, il y a la relation entre Henry et Erica, particulièrement émouvante. Certaines scènes sont assez difficiles, mais j'ai aimé le fait qu'elles soient suggérées et non montrées de manière trop crue.
Il y aussi autre chose que j'ai vraiment apprécié dans ce film : la réalisation. L'usage du rouge pour figurer la violence du passé de Henry, mais aussi l'usage du dessin qui dédramatise un sujet difficile.
Que dire d'autre, si ce n'est que Adrien Brody est, comme toujours, remarquable. À noter aussi les prestation de la sublime Christina Hendricks, de Lucy Liu, de l'hilarant James Caan mais aussi de la jeune Sami Gayle qui fait une très touchante Erica.

En bref...
Vous l'aurez compris, c'est un véritable coup de cœur, que je conseille vivement !







Il était une fois...
Dans l'Irlande du XIXe siècle, une femme, qui se fait passer pour un homme depuis trente ans dans le but de gagner sa vie, travaille comme majordome dans un hôtel sous le nom d'Albert Nobbs. Et depuis de nombreuses années, elle conserve avec soin tout l'argent qu'elle gagne dans le but d'acheter un jour une boutique. Parallèlement, la vie de l'hôtel suit son cours, avec ses hauts et ses bas.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'adore les films à costumes. Et j'adore Glenn Close, que je n'avais pas vu tourner depuis longtemps, ainsi que Mia Wasikowska, que je trouve très fraîche. Alors, quand j'ai entendu parler de ce film, j'avais vraiment hâte d'aller le voir. Et j'avoue avoir été un peu déroutée. En fait, d'après la bande annonce, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus drôle. Attention, je ne dis pas que je n'ai pas aimé, bien au contraire ! Le film était seulement plus triste que je ne le pensais. J'ai eu aussi une impression de huis clos, avec des personnages hauts en couleur que l'on découvre au fur et à mesure. Le huis clos est quelque chose que j'apprécie, sauf pour certaines petites longueurs, notamment dans l'intrigue autour du couple formé par Joe (Aaron Johnson) et Helen (Mia Wasikowska).
Quant à Glenn Close, je l'ai trouvée tout simplement magistrale. Cette actrice a vraiment un talent fou. Elle a su se travestir à merveille et composer un Albert vraiment émouvant, presque naïf, touchant dans son amour sans faille pour Helen. Je ne suis absolument pas étonnée qu'elle ait été nominée aux oscars pour ce rôle. D'ailleurs, rien que pour sa prestation, le film vaut le coup.

En bref...
Un film vraiment agréable qui m'a fait passer un très bon moment. Je regrette de ne pas voir Glenn Close plus souvent à l'écran tant elle est géniale.  



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